La création de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal (1920) et de l'École supérieure de chimie de l'Université Laval (1920) favorisent l'émergence d'un mouvement scientifique canadien-français. Les professeurs (dont certains proviennent de l'étranger) y enseignent et ils transmettront à une première génération de francophones les habitudes et les techniques nécessaires à la recherche.
L'Université Laval ne disposant pas des ressources humaines nécessaires pour mettre sur pied l'École supérieure de chimie, ses dirigeants font appel à la collaboration de professeurs de l'Université catholique de Fribourg en Suisse (Carl Faessler, Julian Guntensperger, Joseph Risi...). À l'Université de Montréal, les professeurs français Louis-Janvier Dalbis puis Henri Prat viendront enseigner la biologie.