11 - Le mouvement scientifique canadien-français

De nouvelles institutions

La création de la Faculté des sciences de l'Université de Montréal (1920) et de l'École supérieure de chimie de l'Université Laval (1920) favorisent l'émergence d'un mouvement scientifique canadien-français. Les professeurs (dont certains proviennent de l'étranger) y enseignent et ils transmettront à une première génération de francophones les habitudes et les techniques nécessaires à la recherche.

Des chercheurs étrangers à l'appui

L'Université Laval ne disposant pas des ressources humaines nécessaires pour mettre sur pied l'École supérieure de chimie, ses dirigeants font appel à la collaboration de professeurs de l'Université catholique de Fribourg en Suisse (Carl Faessler, Julian Guntensperger, Joseph Risi...). À l'Université de Montréal, les professeurs français Louis-Janvier Dalbis puis Henri Prat viendront enseigner la biologie.

Construction du pavillon principal en 1930 Louis-Janvier Dalbis, professeur de botanique à l'Université de Montréal, vers 1922 © Archives de l'Université de Montréal. École supérieure de chimie Carl Faessler Henri Prat Julian Guntensperger
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