Issue du Séminaire de Québec, l'Université Laval manque de professeurs pour les chaires de physique, de chimie, d'astronomie, de mathématiques et d'histoire naturelle qu'on se propose de créer. Le Séminaire envoie certains professeurs parfaire leurs connaissances scientifiques à l'étranger. L'abbé Thomas-Étienne Hamel revient ainsi de Paris en 1859, titulaire d'une licence ès mathématiques de la Sorbonne, et on lui confie les cours de physique.
Au moment où l'Université Laval ouvre ses portes, le Québec connaît une première vague d'industrialisation. Face à de nouveaux besoins, plusieurs réclament un système d'éducation mieux adapté aux nouvelles réalités et moins centré sur la formation de membres des professions libérales (avocat, notaire et médecin).